jeudi 5 juillet 2012

Alan Lomax - The Land Where The Blues Began (2002)



A self-described “song-hunter,” the folklorist Alan Lomax traveled the Mississippi Delta in the 1930’s and ‘40s, armed with primitive recording equipment and a keen love of the Delta’s music heritage. Crisscrossing the towns and hamlets where the blues began, Lomax gave voice to such greats as Leadbelly, Fred MacDowell, Muddy Waters, and many others, all of whom made their debut recordings with him.
One of my favorite Alan Lomax recordings. Enjoy it !




samedi 18 juin 2011

Big Mama Thornton - Ball 'n' chain (1968)



Elle a la voix puissante et le timbre singulier. Comment peut-on être indifférente aux moanins de Big Mama Thornton? Fille d'un pasteur originaire de Montgomery, elle commença à chanter dés l'âge de 7 ans. Elle quitta sa ville natale à l'âge de 14 ans suite au décès de mère pour entamer une carrière de blueswoman à envier. Elle faisait les festivals les plus renommés : Newport Jazz Festival, Montery Jazz Festival, San Francisco Blues Festival.. Elle collaborait avec les Bluesman les plus célèbres : Johnny Ace, Muddy Waters, Lightnin' Hopkins, Larry Williams, B.B. King.. Sa carrière s’acheva en 1984 par une attaque cardiaque après un long combat contre l'alcoolisme.  Big Mama Thornton était et restera un pilier du Blues et une source d'inspiration pour beaucoup d'artistes comme un certain Elvis Presley et une certaine Janis Joplin qui a repris en 1967 le fameux morceau "Ball 'n' Chain". Enjoy!


Tracklist : 
 1. Sweet Little Angel   5:27
 2. Unlucky Girl   3:17
 3. Swing It On Home   1:50
 4. Little Red Rooster  4:25
 5. Hound Dog   2:49
 6. Your Love Is Where It Ought To   3:49
 7. School Boy   4:27
 8. My Heavy Load   5:45
 9. I'm Feeling Alright  2:57
10. Sometimes I Have A Heartache   3:45
11. Black Rat  2:49
12. Life Goes On   3:24
13. Bumble Bee   4:09
14. Gimme A Penny   4:34
15. Wade In The Water   2:52
16. Ball N' Chain   4:31








jeudi 19 mai 2011

Mulatu Astatke & The Heliocentrics - Inspiration Information (2009)



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L’Ethiopie tricotée au point Jazz  par Patrick Labess paru dans Jeune Afrique num 2542 

Vibraphoniste et percussionniste, compositeur et arrangeur, Mulatu Astatke (ou Astatqé) « demeure le seul musicien éthiopien à avoir réellement subi l’influence de la musique latino-américaine et du jazz », explique Francis Falceto [Tombé amoureux de la musique éthiopienne par hasard, en attendant un disque de Mahmoud Ahmed, Francis Falceto crée en 1997 la collection « Ethiopiques », qui ressemble la quasi-totalité du patrimoine de la musique éthiopienne] dans le livret du volume 4 de son excellente collection discographie « Ethiopiques ».[…]

Incontournable Commandeur

Mulatu Astatke a inventé une fusion qu’il a lui-même baptisée « éthio-jazz », donnant une autre vision de la musique éthiopienne, perçue à travers le prisme du jazz, qu’il a pratiqué et assimilé en Angleterre et aux Etats-Unis. Mariage arrangé, affinités un peu forcées ? Certainement pas. Tout cela est somme toute très naturel, rétorque le musicien. « Le jazz est né en Amérique, mais il plonge ses racines en Afrique. Les musiciens africains ne sont pas donc les plus mal placés pour jouer du jazz à partir de leurs musiques locales. »
Invité, début août, au festival Fies’A Sète (France), le musicien confiait à Jeune Afrique, juste avant de monter sur scène, son attachement à la musique et aux instruments traditionnels éthiopiens comme le krar (sorte de lyre), même s’il n’en joue pas lui-même. « Cela fait partie de notre identité. Ne pas intégrer la tradition dans mes compositions, ce serait quelque part une trahison. » Il explique aussi que son job, c’est la musique, pas la politique, éludant de la sorte les questions sur ses éventuels rapports avec les autorités en place, hier comme aujourd’hui (notamment avec le Derg, la junte militaire qui a muselé le pays entre 1974 et 1991).

« Dans le paysage musical éthiopien, Mulatu Astatke est une personnalité totalement à part, atypique, unique en son genre, résume Francis Falceto. Pouratant, depuis trente ans, il est une sorte d’incontournable commandeur dont la virtuelle statue pèse de toute son ombre sur la scène éthiopienne et ses coulisses. »  Celui dont beaucoup de cinéphiles connaissent la musique sans le savoir (il a mis des couleurs instrumentales aux images de Jim Jarmusch pour son film Broken Flowers, sorti en 2005) est dans le paysage musical éthiopien un cas à part.
Considéré comme celui qui a introduit le vibraphone en Ethiopie, il est le premier, « sinon le seul de sa génération, précise Francis Falceto, à avoir voyagé et étudié la musique à l’étranger. » Les musiciens éthiopiens étaient à cette époque presque tous formés au sein des orchestres institutionnels réorganisés par Haïlé Sélassié après son retour au pouvoir en 1941. Des orchestres où les cuivres des fanfares se sont mis à swinguer après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Né à Djimma, dans le sud-ouest de l’Ethiopie, en 1943 (le gaillard aime se rajeunir et déclare plutôt 1950) au sein d’une riche famille aristocratique, Mulatu Astatke est envoyé à 17 ans en Grande-Bretagne pour suivre des études d’ingénieur. Mais il bifurque vers la musique. Et apprend, au sein d’écoles prestigieuses, la trompette, la clarinette, le piano et l’harmonie. Il poursuit ses études musicales aux Etats-Unis, s’inscrit notamment au Berklee College of Music de Boston, où il est le premier étudiant africain (pas très assidu, paraît-il).
Aujourd’hui, Malutu Astatke admet que ce qu’il a appris à l’extérieur lui a donné le goût des expériences musicales, comme hier rapprocher la musique éthiopienne traditionnelle et le jazz. Et aujourd’hui tresser des conversations atypiques avec le groupe anglais The Heliocenters, qui croise hip-hop, électro, funk jazz et avant-garde. Ils ont enregistré ensemble Inspiration Information 3, un album sur le label anglais Strut Records.

Sur le marché du disque

Y aurait-il un jazz éthiopien qui se serait développé dans la ligné de Mulatu Astatke ? Pas vraiment, déclare Francis Falceto, même si, récemment l’on a vu émerger un certain nombre de jeunes musiciens éthiopiens, vivant à Addis-Abeba ou rentrant des Etats-Unis, qui se revendiquent du jazz, comme le groupe Wudasse. En fait, dire qu’il y a un jazz éthiopien est plus une vue d’esprit qu’une réalité. Beaucoup de musiciens éthiopiens ne considèrent pas qu’ils font du jazz. Même si leur musique porte en elle un swing qui y ressemble terriblement et qu’ils apparaissent souvent au programme des festivals de jazz, à l’instar des chanteurs stars Mahmoud Ahmed – celui qui a mené la musique éthiopienne sur le marché du disque occidental, à la fin des années 1980 – et du James Brown éthiopien, Alèmayèhu Eshèté. […]


Tracklist : 
 1. Masengo   6:24
 2. Cha Cha   4:35
 3. Addis Black Widow   3:39
 4. Mulatu   3:15
 5. Blue Nile   3:13
 6. Esketa Dance   4:09
 7. Chik Chikka   5:05
 8. Live From Tigre Lounge   2:54
 9. Chinese New Year    3:46
10. Phantom Of The Panter   2:21
11. Dewel   5:49
12. Fire In The Zoo   3:36
13. An Epic Story   5:01
14. Anglo Ethio Suite    9:41






lundi 25 avril 2011

Ghalia Benali & Bert Cornelis - Al Palna


Voilà un album qui vous portera vers l'infini ! On parle souvent d'un mariage entre les musiques d'orient et d'occident mais on s'attend moins à ce que la musique arabe et indienne  se fusionnent autour de la poésie arabe et un jeu de sitar de Bert Cornelis , le premier disciple de maître du sitar Ashok Pathak. Cet album étant un rempart entre l'Afrique du Nord et le sud de l'Inde illustre un fruit étonnant mais agréable d'un des plus improbable mariages musicaux! "Al Palna" ou le berceau est non seulement un retour à l'état innocent et l'émerveillement enfantin ,  mais aussi une invocation et un essai de création d'un état de bien-être en chantant les textes de Rabaa Al-Adawiya. Une perle!

Tracklist : 

 1. Bharat   14:52
 2. Anwar    3:21
 3. Dama Daiman   9:21
 4. Hanuman   6:17
 5. Hayamatni  3:50
 6. Prahbu   6:09
 7. Ka'si   3:18
 8. Chahd   3:12
 9. Jotar   2:07









jeudi 21 avril 2011

Mississippi John Hurt - Blues Legend (2003)


Le fabuleux destin d'un vrai Bluesman venu d'un minuscule point appelé Avalon! Le petit John Hurt , pauvre et faisant partie d'une famille nombreuse, eut ses premiers contacts avec la musique pendant les soirées animées par les musiciens itinérants et les songsters qui sont des juke-box humains en perpétuel errance dans le pays chantant une multitude des répertoires musicaux! Ceci forgea son talent incroyable du conteur et aida à définir son style unique du jeu : le finger-picking! Il gagna sa vie en enregistrant des disques. Ce fut un échec en 1928 et il tomba dans l'oubli. 
En 1963, deux passionnés Tom Hawskins et Mike Stewet tombèrent sur les enregistements de 1928 et précisément "Avalon, My Home Town" danslaquelle John faisait l'éloge de son village. Ils allèrent à ce village oublié et trouvèrent après 35 ans un Mississippi John Hurt cultivant sa terre et jouant de la guitare comme il a toujours fait! Et ce fut son grand retour. Il donna son premier concert à 69 ans en 1963 au Newport Folk Festival. Il vivait seulement 3 ans de gloire. En 1966, tout prit fin à Avalon qui fut elle aussi le départ.

Tracklist : 
 1. Salty Dog Blues   3:00
 2. Coffee Blues   3:03
 3. Avalon, My Home Town   3:43
 4. Candy Man    3:43
 5. C.C. Rider   3:47
 6. It Ain't No Body Business   2:26
 7. Monday Morning Blues   3:39
 8. Stagger Lee   4:11
 9. You Are My Sunshine   2:15
10. Baby, What's Wrong With You   3:32
11. Sliding Delta   3:09
12. Since I've Laid This Burden Do   3:43










dimanche 20 mars 2011

Thelonious Monk - Monk's Music (1957)


Thelonious Monk, Ray Copeland, John Coltrane, Gigi Gryce, Coleman  Hawkins, Wilbur Ware et Art Blakey : une formation de rêve qui signe un des chef d'oeuvre du jazz et un album phare de piano jazz. Tout au long de l'album les airs et les mélodies changent d"un titre à un autre. Abide With Me ouvre l'album comme une sorte de prière, suivent la jubilation et l'exaltation exprimé dans Well, You Needn't, puis le romantisme affiché de Ruby, My Dear... Thelonious le moine est une figure majeure du jazz comme Miles Davis et John Coltrane. Son jeu si unique redéfinit le piano jazz à nouveau en réinventant les mélodies, le rythme et l'harmonie. Cela n'empêche pas que plusieurs standards qu'il a écrit sont repris par les Jazzmans les plus connus comme l'inoubliable reprise de "Well, You Needn't" par Chet Baker. Recommanded!

Tracklist : 
 1. Abide With Me   0:54
 2. Well, You Needn't   11:24
 3. Ruby, My Dear   5:27
 4. Off Minor (Take 5)   5:09
 5. Crepuscule With Nellie   4:39
 6. Epistrophy   10:47

Credits : 
Thelonious Monk : Piano
Art Blakey : Batterie
John Coltrane : Sax Tenor
Coleman Hawkins : Sax Tenor
Gigi Gryce : Sax Alto 
Ray Copeland : Trompette
Wilbur Ware : Contrebasse


 




vendredi 18 mars 2011

Maryam Akhondy & Ensemble Barbad - Sarmast


Maryam Akhondy devient ivre quand elle se plonge dans les poèmes des grands poètes persans comme Hafez. Ainsi inspirée, elle nous chante dans cet album quelques uns pour, comme dit elle, " exprimer à ma façon les sentiments de joie lors de la lecture". Les mélodies simples qui sont dérivés de la Radif  l'ont également aidée à en savoir plus sur elle et ses racines spirituelles. "C'était comme l'entrée dans un monde pas encore connu. A première vue, la plupart des chansons semblent décrire des choses plutôt profanes comme le vin et l'ivresse, mais en réalité les textes contiennent des significations cachées. les mots et les termes utilisés ne peuvent être compris que dans un sens figuré. Le contraste entre le langage poétique des temps anciens et le langage d'aujourd'hui _ qui est intéressant- c'est ce qui me fascine"
Sarmast reste un des mes albums préférés et à chaque écoute la voix de Maryam me rend ivre. Et quelle ivresse! Highly Recommended! 


Tracklist: 
 1.  Scharab E Talkh (Bitterwine)  9:27
 2.  Mast E Mast (Totally)   6:24
 3.  Saki (The Wine-Waiter)   7:14
 4.  Lahzeh (The Moment)   3:13
 5.  Bazar E Botan (The Bazaar Of Idols)  10:05
 6.  Tschaharmesrab    4:26
 7.  Jahan Khahad Bud (The World Will Be)   5:08
 8.  Mastaneh (Drunk)   7:59
 9.  Omr E Javedani (Eternal Life)   3:33