samedi 18 juin 2011

Big Mama Thornton - Ball 'n' chain (1968)



Elle a la voix puissante et le timbre singulier. Comment peut-on être indifférente aux moanins de Big Mama Thornton? Fille d'un pasteur originaire de Montgomery, elle commença à chanter dés l'âge de 7 ans. Elle quitta sa ville natale à l'âge de 14 ans suite au décès de mère pour entamer une carrière de blueswoman à envier. Elle faisait les festivals les plus renommés : Newport Jazz Festival, Montery Jazz Festival, San Francisco Blues Festival.. Elle collaborait avec les Bluesman les plus célèbres : Johnny Ace, Muddy Waters, Lightnin' Hopkins, Larry Williams, B.B. King.. Sa carrière s’acheva en 1984 par une attaque cardiaque après un long combat contre l'alcoolisme.  Big Mama Thornton était et restera un pilier du Blues et une source d'inspiration pour beaucoup d'artistes comme un certain Elvis Presley et une certaine Janis Joplin qui a repris en 1967 le fameux morceau "Ball 'n' Chain". Enjoy!


Tracklist : 
 1. Sweet Little Angel   5:27
 2. Unlucky Girl   3:17
 3. Swing It On Home   1:50
 4. Little Red Rooster  4:25
 5. Hound Dog   2:49
 6. Your Love Is Where It Ought To   3:49
 7. School Boy   4:27
 8. My Heavy Load   5:45
 9. I'm Feeling Alright  2:57
10. Sometimes I Have A Heartache   3:45
11. Black Rat  2:49
12. Life Goes On   3:24
13. Bumble Bee   4:09
14. Gimme A Penny   4:34
15. Wade In The Water   2:52
16. Ball N' Chain   4:31








jeudi 19 mai 2011

Mulatu Astatke & The Heliocentrics - Inspiration Information (2009)



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L’Ethiopie tricotée au point Jazz  par Patrick Labess paru dans Jeune Afrique num 2542 

Vibraphoniste et percussionniste, compositeur et arrangeur, Mulatu Astatke (ou Astatqé) « demeure le seul musicien éthiopien à avoir réellement subi l’influence de la musique latino-américaine et du jazz », explique Francis Falceto [Tombé amoureux de la musique éthiopienne par hasard, en attendant un disque de Mahmoud Ahmed, Francis Falceto crée en 1997 la collection « Ethiopiques », qui ressemble la quasi-totalité du patrimoine de la musique éthiopienne] dans le livret du volume 4 de son excellente collection discographie « Ethiopiques ».[…]

Incontournable Commandeur

Mulatu Astatke a inventé une fusion qu’il a lui-même baptisée « éthio-jazz », donnant une autre vision de la musique éthiopienne, perçue à travers le prisme du jazz, qu’il a pratiqué et assimilé en Angleterre et aux Etats-Unis. Mariage arrangé, affinités un peu forcées ? Certainement pas. Tout cela est somme toute très naturel, rétorque le musicien. « Le jazz est né en Amérique, mais il plonge ses racines en Afrique. Les musiciens africains ne sont pas donc les plus mal placés pour jouer du jazz à partir de leurs musiques locales. »
Invité, début août, au festival Fies’A Sète (France), le musicien confiait à Jeune Afrique, juste avant de monter sur scène, son attachement à la musique et aux instruments traditionnels éthiopiens comme le krar (sorte de lyre), même s’il n’en joue pas lui-même. « Cela fait partie de notre identité. Ne pas intégrer la tradition dans mes compositions, ce serait quelque part une trahison. » Il explique aussi que son job, c’est la musique, pas la politique, éludant de la sorte les questions sur ses éventuels rapports avec les autorités en place, hier comme aujourd’hui (notamment avec le Derg, la junte militaire qui a muselé le pays entre 1974 et 1991).

« Dans le paysage musical éthiopien, Mulatu Astatke est une personnalité totalement à part, atypique, unique en son genre, résume Francis Falceto. Pouratant, depuis trente ans, il est une sorte d’incontournable commandeur dont la virtuelle statue pèse de toute son ombre sur la scène éthiopienne et ses coulisses. »  Celui dont beaucoup de cinéphiles connaissent la musique sans le savoir (il a mis des couleurs instrumentales aux images de Jim Jarmusch pour son film Broken Flowers, sorti en 2005) est dans le paysage musical éthiopien un cas à part.
Considéré comme celui qui a introduit le vibraphone en Ethiopie, il est le premier, « sinon le seul de sa génération, précise Francis Falceto, à avoir voyagé et étudié la musique à l’étranger. » Les musiciens éthiopiens étaient à cette époque presque tous formés au sein des orchestres institutionnels réorganisés par Haïlé Sélassié après son retour au pouvoir en 1941. Des orchestres où les cuivres des fanfares se sont mis à swinguer après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Né à Djimma, dans le sud-ouest de l’Ethiopie, en 1943 (le gaillard aime se rajeunir et déclare plutôt 1950) au sein d’une riche famille aristocratique, Mulatu Astatke est envoyé à 17 ans en Grande-Bretagne pour suivre des études d’ingénieur. Mais il bifurque vers la musique. Et apprend, au sein d’écoles prestigieuses, la trompette, la clarinette, le piano et l’harmonie. Il poursuit ses études musicales aux Etats-Unis, s’inscrit notamment au Berklee College of Music de Boston, où il est le premier étudiant africain (pas très assidu, paraît-il).
Aujourd’hui, Malutu Astatke admet que ce qu’il a appris à l’extérieur lui a donné le goût des expériences musicales, comme hier rapprocher la musique éthiopienne traditionnelle et le jazz. Et aujourd’hui tresser des conversations atypiques avec le groupe anglais The Heliocenters, qui croise hip-hop, électro, funk jazz et avant-garde. Ils ont enregistré ensemble Inspiration Information 3, un album sur le label anglais Strut Records.

Sur le marché du disque

Y aurait-il un jazz éthiopien qui se serait développé dans la ligné de Mulatu Astatke ? Pas vraiment, déclare Francis Falceto, même si, récemment l’on a vu émerger un certain nombre de jeunes musiciens éthiopiens, vivant à Addis-Abeba ou rentrant des Etats-Unis, qui se revendiquent du jazz, comme le groupe Wudasse. En fait, dire qu’il y a un jazz éthiopien est plus une vue d’esprit qu’une réalité. Beaucoup de musiciens éthiopiens ne considèrent pas qu’ils font du jazz. Même si leur musique porte en elle un swing qui y ressemble terriblement et qu’ils apparaissent souvent au programme des festivals de jazz, à l’instar des chanteurs stars Mahmoud Ahmed – celui qui a mené la musique éthiopienne sur le marché du disque occidental, à la fin des années 1980 – et du James Brown éthiopien, Alèmayèhu Eshèté. […]


Tracklist : 
 1. Masengo   6:24
 2. Cha Cha   4:35
 3. Addis Black Widow   3:39
 4. Mulatu   3:15
 5. Blue Nile   3:13
 6. Esketa Dance   4:09
 7. Chik Chikka   5:05
 8. Live From Tigre Lounge   2:54
 9. Chinese New Year    3:46
10. Phantom Of The Panter   2:21
11. Dewel   5:49
12. Fire In The Zoo   3:36
13. An Epic Story   5:01
14. Anglo Ethio Suite    9:41






lundi 25 avril 2011

Ghalia Benali & Bert Cornelis - Al Palna


Voilà un album qui vous portera vers l'infini ! On parle souvent d'un mariage entre les musiques d'orient et d'occident mais on s'attend moins à ce que la musique arabe et indienne  se fusionnent autour de la poésie arabe et un jeu de sitar de Bert Cornelis , le premier disciple de maître du sitar Ashok Pathak. Cet album étant un rempart entre l'Afrique du Nord et le sud de l'Inde illustre un fruit étonnant mais agréable d'un des plus improbable mariages musicaux! "Al Palna" ou le berceau est non seulement un retour à l'état innocent et l'émerveillement enfantin ,  mais aussi une invocation et un essai de création d'un état de bien-être en chantant les textes de Rabaa Al-Adawiya. Une perle!

Tracklist : 

 1. Bharat   14:52
 2. Anwar    3:21
 3. Dama Daiman   9:21
 4. Hanuman   6:17
 5. Hayamatni  3:50
 6. Prahbu   6:09
 7. Ka'si   3:18
 8. Chahd   3:12
 9. Jotar   2:07









jeudi 21 avril 2011

Mississippi John Hurt - Blues Legend (2003)


Le fabuleux destin d'un vrai Bluesman venu d'un minuscule point appelé Avalon! Le petit John Hurt , pauvre et faisant partie d'une famille nombreuse, eut ses premiers contacts avec la musique pendant les soirées animées par les musiciens itinérants et les songsters qui sont des juke-box humains en perpétuel errance dans le pays chantant une multitude des répertoires musicaux! Ceci forgea son talent incroyable du conteur et aida à définir son style unique du jeu : le finger-picking! Il gagna sa vie en enregistrant des disques. Ce fut un échec en 1928 et il tomba dans l'oubli. 
En 1963, deux passionnés Tom Hawskins et Mike Stewet tombèrent sur les enregistements de 1928 et précisément "Avalon, My Home Town" danslaquelle John faisait l'éloge de son village. Ils allèrent à ce village oublié et trouvèrent après 35 ans un Mississippi John Hurt cultivant sa terre et jouant de la guitare comme il a toujours fait! Et ce fut son grand retour. Il donna son premier concert à 69 ans en 1963 au Newport Folk Festival. Il vivait seulement 3 ans de gloire. En 1966, tout prit fin à Avalon qui fut elle aussi le départ.

Tracklist : 
 1. Salty Dog Blues   3:00
 2. Coffee Blues   3:03
 3. Avalon, My Home Town   3:43
 4. Candy Man    3:43
 5. C.C. Rider   3:47
 6. It Ain't No Body Business   2:26
 7. Monday Morning Blues   3:39
 8. Stagger Lee   4:11
 9. You Are My Sunshine   2:15
10. Baby, What's Wrong With You   3:32
11. Sliding Delta   3:09
12. Since I've Laid This Burden Do   3:43










dimanche 20 mars 2011

Thelonious Monk - Monk's Music (1957)


Thelonious Monk, Ray Copeland, John Coltrane, Gigi Gryce, Coleman  Hawkins, Wilbur Ware et Art Blakey : une formation de rêve qui signe un des chef d'oeuvre du jazz et un album phare de piano jazz. Tout au long de l'album les airs et les mélodies changent d"un titre à un autre. Abide With Me ouvre l'album comme une sorte de prière, suivent la jubilation et l'exaltation exprimé dans Well, You Needn't, puis le romantisme affiché de Ruby, My Dear... Thelonious le moine est une figure majeure du jazz comme Miles Davis et John Coltrane. Son jeu si unique redéfinit le piano jazz à nouveau en réinventant les mélodies, le rythme et l'harmonie. Cela n'empêche pas que plusieurs standards qu'il a écrit sont repris par les Jazzmans les plus connus comme l'inoubliable reprise de "Well, You Needn't" par Chet Baker. Recommanded!

Tracklist : 
 1. Abide With Me   0:54
 2. Well, You Needn't   11:24
 3. Ruby, My Dear   5:27
 4. Off Minor (Take 5)   5:09
 5. Crepuscule With Nellie   4:39
 6. Epistrophy   10:47

Credits : 
Thelonious Monk : Piano
Art Blakey : Batterie
John Coltrane : Sax Tenor
Coleman Hawkins : Sax Tenor
Gigi Gryce : Sax Alto 
Ray Copeland : Trompette
Wilbur Ware : Contrebasse


 




vendredi 18 mars 2011

Maryam Akhondy & Ensemble Barbad - Sarmast


Maryam Akhondy devient ivre quand elle se plonge dans les poèmes des grands poètes persans comme Hafez. Ainsi inspirée, elle nous chante dans cet album quelques uns pour, comme dit elle, " exprimer à ma façon les sentiments de joie lors de la lecture". Les mélodies simples qui sont dérivés de la Radif  l'ont également aidée à en savoir plus sur elle et ses racines spirituelles. "C'était comme l'entrée dans un monde pas encore connu. A première vue, la plupart des chansons semblent décrire des choses plutôt profanes comme le vin et l'ivresse, mais en réalité les textes contiennent des significations cachées. les mots et les termes utilisés ne peuvent être compris que dans un sens figuré. Le contraste entre le langage poétique des temps anciens et le langage d'aujourd'hui _ qui est intéressant- c'est ce qui me fascine"
Sarmast reste un des mes albums préférés et à chaque écoute la voix de Maryam me rend ivre. Et quelle ivresse! Highly Recommended! 


Tracklist: 
 1.  Scharab E Talkh (Bitterwine)  9:27
 2.  Mast E Mast (Totally)   6:24
 3.  Saki (The Wine-Waiter)   7:14
 4.  Lahzeh (The Moment)   3:13
 5.  Bazar E Botan (The Bazaar Of Idols)  10:05
 6.  Tschaharmesrab    4:26
 7.  Jahan Khahad Bud (The World Will Be)   5:08
 8.  Mastaneh (Drunk)   7:59
 9.  Omr E Javedani (Eternal Life)   3:33








lundi 14 mars 2011

Chris Joss - Sticks (2009)






Cet album  porte bien son titre : Sticks vous colle à la peau dès la première écoute! Le talentueux Chris, un multi-instrumentaliste français autodidacte et producteur autonome, nous plonge  durant 47 minutes dans les  seventies avec une fusion vive de Funk, Afrobeat et Downtempo additionnée d'un jeu éthéré des sitars..Je dois addmettre le fait que j'ai succombé au charme de cet album dés les premières notes du sitar du "Little Nature". Une découverte qui me laisse ravi et surtout qui va me mettre en bonne humeur le lendemain matin quand je réécouterai l'album! Merci choklata pour la découvete tu vas embellir toutes mes  matinées :) Highly recommended.




Tracklist :
 1. Little Nature   4:15
 2. Surrounded   3:57
 3. Charmer   4:26
 4. Danger Buds   2:57
 5. Rififi Rococco   4:30
 6. Root Juice   2:29
 7. Melisma Mercury   4:26
 8. Night Scare   4:30
 9. Tune Down   4:39
10. Zingy Twangs   4:10
11. A Soft Reprise   2:10
12. Tea Age Sea   5:08


 



mardi 8 mars 2011

Andrew Hill - Judgment (1964)


Whenever Andrew Hill's hands touched the piano, pure gold was created. His compositions and arrangements hit right on the money -- illustrating modernity, intellect, and strong emotions. Probably the forefather of the semi-avant garde/post bop academy, Hill weaves harmonies and chromatic scales to offer us Judgment!. The beauty with Hill, is that his playing and songwriting fits so perfectly in so many forms. Whether it's with the vast polyrhythms and dynamical drumming of Elvin Jones, or the melodic, modulated, & cymbal accentuated drumming of Tony Williams. Whether it has a strong horn ensemble, or a smaller group like in Judgment!, which is backed by Richard Davis, Elvin Jones, and Bobby Hutcherson.


Judgment! exhibits textured, extended and thoughtful solos that really mess with the ideas of harmony and melody. A lot of colors show through with this group. Especially in Yokada Yokada, a whimsical take on a blues using the chromatic scale to form the melody while also offering tidbits of modern aspects. For example, instead of playing the Five-to-Four-to-One turnaround ending the verse, Elvin Jones fills in with a quick solo before the group enters in on the One chord to finish the break. This reminds me of Sol LeWitt's Incomplete Cube Series. Where the artist removes sides of the objects, playing on the notion of how viewers can perceive a shape while parts are lacking. And like in Yokada Yokada, the listener still perceives that bluesy lick to finish the bar even though it's absent. 
                                           
                                                   BlueNote - 1964
Tracklist : 
 1. Sieste Ocho   8:58
 2. Flea Flop   7:21
 3. Yokada Yokada   5:18
 4. Alfred   7:05
 5. Judgement   6:54
 6. Reconciliation 7:24
 7. Yokada Yokada (Alternate)  5:13

Credits :
Andrew Hill - Piano
Richard Davis - Bass
Bobby Hutcherson - Vibes
Elvin Jones  - Drums

 



lundi 7 mars 2011

Ensemble De Kaboul - Nastaran (2001)


L’image d’Afghanistan est ternie par les guerres et les atrocités commises sous le sinistre régime des Talibans. On oublie que le peuple afghan est un peuple qui aime la vie et se bat quotidiennement pour un avenir meilleur. On oublie que ce peuple, rude en apparence, a une culture riche et un passé imposant. C’est pour garder cet héritage culturel en vie que l’Ensemble De Kaboul s’est formé en 1995. Le répertoire qu’il joue est issu d’un mélange d’un grand nombre des styles musicaux car ce pays entretient une mosaïque de cultures : perse, arabe et indienne. Des bardes tadjikes , des ragas indiennes, mélodies orientales et compositions brillantes mettant en œuvre tabla, darbouka, santour et zerbaghali ; les musiciens de l’Ensemble de Kaboul nous présentent un album très coloré riche en émotions !  

Tracklist :

 1. Nastaran   3 :08
 2. Mâ-e mano akhtar-e shabhâ-e man   4 :07
 3. Lal Qalandara manzurme Kasualuna   5 :47
 4. Saqi rakla desro labo djâm   2 :25
 5. Sindhi Bhairavi (instrumental)   4 :42
 6. Khorshid guna-e man   6 :40
 7. Bibi Sanam djân   4 :02
 8. Da zmung dada watan   5 :05
 9. Mahali   5 :49
10. Maste indjelai   4 :17
11. Gol batcha-e Opiâni   4 :14
12. Gol dé par zolfo   4 :33
13. Dishab ke tchu nai   5 :43
14. Zirbaghali solo   4 :47
15. Délé mara bordi   5 :59

Credits :

Hossein Amran :  Chant , Armonia
Paul Grant : Santour
Yusuf Mahmood :  Tabla
Khaled Amran : Rabeb
Osman Armen : Tulak 

mardi 1 mars 2011

Rome - Nos Chants Perdus (2010)


Avec des airs  graves et méloncoliques et des paroles au sens transperçant , Nos Chants Perdus de Rome ne peut être que la bande-son de la vie de l'homme absurde de Camus ! Un big up pour Hazem pour cette découverte!

Tracklist :
 1. L'Homme Revolte   1:07
 2. Les Deracines   4:09
 3. Le Chatiment Du Traitre   3:44
 4. L'Assassin   4:08
 5. Le Vertige Du Vide   3:40
 6. Les Exigences De La Foi   1:57
 7. La Commune  3:12
 8. Sous La Dague   4:17
 9. Les Isles Noires   3:42
10. Un Adieu A La Folie   3:53
11. La Rose Et La Hache   4:02
12. Chanson Des Gestes    6:02

 

mardi 15 février 2011

Bill Evans - From Left To Right (1970)

Les années 1970 l'éléctricté a tombé amoureuse du jazz et les horizons de l'expérimentation se sont élargis. From Left To Right est une parmi les plus belles productions des années 1970,  Bill Evans est parmi les premiers pianistes à jouer le piano éléctrique même avant Ray Charles dans What I'd Say et Herbie Honcock, pionneer de la "fusion music" . L'inventeur du piano , Harold Rhodes, témoigne : " La justification ultime pour une vie d'effort consacré à l'élaboration d'un nouvel instrument de musique est le plaisir de l'entendre répondre à l'habilité et la sensibilitée du toucher d'un artiste comme Bill Evans. J'ai connu ce frisson dans cet album. Bill Evans est certainement le musicien des musiciens, le pianiste des pianistes."

Tracklist : 
 1. What Are You Doing The Rest Of Your Life?  4:09
 2. I Am All Smiles  5:47
 3. Why Did I Choose You?  5:09
 4. Soiree  3:29
 5. The Dolphin - Before  3:10
 6. The Dolphin - After  3:12
 7. Lullaby For Helene   2:56
 8. Like Someone In Love   5:43
 9. Children Play's Song   4:21
10. What Are You Doing The Rest Of Yor Life? (Quartet)   4:50
11. Why Did I Choose You? (Quartet)   4:21
12. Soiree (Alternate Take)  3:31
13. Lullaby For Helene (Quartet)   2:40



 



dimanche 13 février 2011

Cordas Do Sol - Lume D Lenha (2010)


Cordas do Sol est devenu, ces dernières années, le groupe phare de l'île de Sant'Anton, la plus montagneuse des îles de l'archipel du Cap-Vert, célèbre pour sa production de cannes à sucre et de rhum. Située à quelques encablures du port de Mindelo, Sant'Anton est considérée comme le grenier et le jardin de São Vicente, l'île qui lui fait face, pratiquement dépourvue de réserves d'eau potable.

Sant'Anton est très réputée pour sa musique, et notamment pour ses rythmes de mazurka, de contredanse, probablement apportés jadis par des marins français, comme pour ses nombreuses traditions liées au monde agraire. Mais c'est aussi, depuis la création par les Anglais d'un port sur l'île de São Vicente à la fin du XIXème siècle, un réservoir inépuisable de musiciens qui ont pris l'habitude de traverser le Mar de Canal (le bras de mer qui sépare les deux îles) pour venir jouer dans les tavernes de Mindelo pour distraire les marins de passage.

Cordas do Sol existe depuis 1994. Au départ, il s'agit simplement d'une réunion informelle d'amis qui se rencontrent pendant leurs temps libres pour parler de la vie et jouer des sérénades les soirs de lune. Mais bientôt, il s'agit de développer un vrai projet musical pour mettre en valeur tout ce qui exalte l'histoire de Sant'Anton à travers la musique. Les musiciens cherchent auprès des anciens, dans les villages et dans les campagnes reculées les sonorités, les façons de jouer souvent tombées en désuétude, s'imprègnent de la grande richesse mélodique héritée des genres musicaux traditionnels de l'île comme la mazurka, la cola-sanjom, la coladera, la morna, en les réadaptant aux instruments contemporains. Ils collectent la tradition orale, les coutumes, les anecdotes qui mettent en scène les choses vécues autrefois à la campagne, ressuscitent des personnages haut en couleur avec leurs règles sociales des années passées.

Enfin, le groupe s'attache à explorer une autre piste: la mise en valeur de l'accent particulier de l'île, en l'utilisant dans leurs compositions. Ils contribuent ainsi à fixer cette expression créole particulière, tout en renforçant leur projet. Il faut savoir que le créole de Sant'Anton est souvent considéré comme une langue pesante, que sa diction, sa prononciation et ses expressions ont longtemps été un sujet de moqueries et de plaisanteries de la part des habitants des autres îles (même si cela est un peu moins vrai aujourd'hui).

Au fil des années Cordas do Sol a su développer son propre style. En réussissant la fusion de leur héritage poétique et harmonique, en mélangeant les thèmes et les genres, ils ont trouvé un langage qui touche tous ceux qui les écoutent. Cet engouement est particulièrement visible lors des concerts que le groupe donne au Cap-Vert mais surtout dans la diaspora à travers le monde, où un public à chaque fois plus important vient les retrouver pour une sorte de communion festive. [...] 

Lume d'Lenha (feu de bois) ravive le souvenir des veillées, dans la clairière autour d'un bon feu de bois, lorsque la communauté se réunissait à la nuit tombée pour chanter les joies et les peines, donner les nouvelles apportées par un visiteur de passage, se remémorer le souvenir des anciens disparus. Il faut s’imaginer, au-delà du magnifique littoral de l’île, les montagnes hautes et majestueuses, entaillées de rivières profondes, les vallées verdoyantes à la végétation souvent exubérante, isolées à plusieurs heures de marche da la côte ; une nature généreuse, même s’il faut beaucoup suer pour qu’elle donne, et une population accueillante et fière. C’est tout cela Lume d'Lenha.


Tracklist : 

 1. Lume D'Ienha   3:14
 2 .Sorron Rensode   3:2
 3. Mnine D'rua Ma Mim   4:45
 4. Krede n'mster     3:32
 5. Sete    4:37
 6. Manhe Joana    3:25
 7. Zeka Bronke     3:09
 8. Ka Bo Da Ka Bo Fma   4:36
 9. Rebas   5:07
10. Formula Tutal  3:18
11. Flor de Paul   4:28
12. Kala Kala   4:27
13. Rebas (instrumental)   5:04


John Lee Hooker - Sittin' Here Thinkin' (Recorded 1951)


Chaque chanson que je chante relate un évènement de ma vie ou de la vie de quelqu'un d'autre dans le monde. Si ça ne me touche pas ça touche quelqu'un d'autre quelque part. Chacun ou chaque race a vécu ses chagrins et ses tribulations au court de son existence.
                                                                                John Lee Hooker

 Tracklist :
 1. I Brought You A Brand Naw Home  3:28
 2. I Believe I'l Loose My Mind   3:47
 3. Teasin' Me   3:35
 4. My Cryin' Days Are Over   3:21
 5. Sittin' Here Thinkin'   3:22
 6. Mean Mistreatin'   4:10
 7. How Long?   3:20
 8. How Many More Years?   3:33
 9. C.C. Rider   3:40
10. Sad And Lonesome   4:36
11. Can't You See What You're Doin'  To Me?   4:46
12. When My Wife Quit Me   3:41





samedi 12 février 2011

Freddie Hubbard - Goin' Up (1960)




En 1960 , Freddie Hubbard , jeune trompettiste de 22 ans, a signé son deuxième album avec le label Bluenote. Et alors vous me dites? Freddie Hubbard a signé l'album en tant un leader un Dream Team : Paul Chambers à la contrebasse, Philly Joe Jones à la batterie,  McCoy Tyner au piano et Hank Mobley au saxo. Goin' up est un excellent album où Hubbard rompt par ses solos, le cordon ombilical qui le lie avec le modèle Clifford Briwn/Lee Morgan.

Tracklist : 

 1. Asiatic Raes  6:46
 2. The Changing Scene   5:50
 3. Karioka   6:16
 4. A Peck A Sec.   5:50
 5. I Wished I Know   7:49
 6. Blues For Brenda   7:00
 

 

jeudi 10 février 2011

Sonny Rollins - Saxophone Colossus (1956)






Saxophone est chef-d'oeuvre qui marque l'histoire du jazz et en particulier celui du milieu des années 1950. Il a été recompensé par une couronne par The Pinguin Guide To Jazz. Du jazz facile à écouter et surtout envoutant.. Il est probable que vous attrapez Jazz fever! Un vrai régal avec la version defenitive du standard "St. Thomas" et l'interprétation sombre du "You Don't Know What Love Is"'... Highly Recommanded!

Tracklist :
 1. St. Thomas    6:46
 2. You Don't Know What Love Is   6:28
 3. Strode Rode    5:14
 4. Moritat   10:00
 5. Blue 7    11:17

Credits :
Sonny Rollins: Saxophone
Tommy Flanagan : Piano
Doug Watkins : Contrebasse
Max Roach : Batterie